Les Cigares du Pharaon en Français 6 đ«đ·
Niveau A2 B1 B2
Transcription
Bonjour,
J’espĂšre que vous allez bien. Voici la suite de cette histoire de Tintin et les cigares du pharaon.
Perdus en mer
AprĂšs avoir Ă©tĂ© enfermĂ©s dans des sarcophages, Tintin, Milou et le professeur ont Ă©tĂ© transportĂ©s par des contrebandiers. Les sarcophages ont traversĂ© le dĂ©sert sur des chameaux jusquâĂ un bateau. Mais lorsque la police a approchĂ©, les contrebandiers ont jetĂ© les sarcophages Ă la mer.
Le lendemain matin, Ă lâaube (le tout dĂ©but de la matinĂ©e), Tintin reprend conscience. Il rĂ©ussit Ă briser la corde de son sarcophage et en sort.
« Crac ! »
Il se précipite pour ouvrir celui de Milou.
« On peut dire que nous avons de la chance, Milou. Nos sarcophages sont restés cÎte à cÎte. »
Un troisiĂšme sarcophage sâouvre Ă son tour. Câest le professeur !
« Encore plus de chance ! Le professeur nâĂ©tait pas loin non plus. »
Le vent souffle fort et empĂȘche la communication.
« Quoi ? Que dites-vous ? Parlez plus fort, le bruit du vent couvre vos paroles. »
Le professeur tente de répondre mais les mots sont emportés par le vent. Tintin crie :
« Je nâentends pas, vous dis-je ! Inutile de mâĂ©gosiller davantage, les courants nous Ă©loignent de plus en plus lâun de lâautre. »
(SâĂ©gosiller signifie crier trĂšs fort jusquâĂ sâabĂźmer la voix.)
Voyant la situation, Tintin dĂ©cide dâattacher le sarcophage de Milou au sien.
« Nous deux, du moins, restons ensemble, Milou ! »
Survivre en mer
Tintin tente ensuite de pĂȘcher.
« Maintenant, je vais essayer de prendre du poisson. Je suis sûr que toi aussi tu as rudement faim. »
Milou acquiesce.
« à qui le dis-tu ! »
Avec un morceau de bois du sarcophage, Tintin improvise une canne Ă pĂȘche.
« Ăa mord ! »
Mais en tirant sur sa ligne, il réalise que la prise est bien plus grosse que prévu.
« Câest sĂ»rement une grosse piĂšceâŠÂ »
Soudain, un requin surgit hors de lâeau !
« Clac ! »
Il rĂ©alise quâil est entourĂ©.
« Si câest tout le poisson quâil y a dans les parages, il ne nous reste plus quâĂ mourir de faim⊠ou Ă ĂȘtre noyĂ©s. »
Le vent se lĂšve et la mer devient houleuse. (Houleuse signifie que les vagues deviennent de plus en plus grandes et puissantes.)
Pendant ce tempsâŠ
Sur le navire des contrebandiers, lâĂ©quipage abandonne les recherches.
« Inutile de continuer. Jamais nous ne les retrouverons. »
Soudain, un marin crie :
« Ăpave Ă bĂąbord ! »
(Bùbord signifie « à gauche » dans le langage maritime.*)
Avec ses jumelles, le capitaine aperçoit un sarcophage flottant.
« Bon, mettez la chaloupe à la mer et ramenez-moi cet individu. »
Un marin répond :
« Bien reçu, capitaine ! »
Le capitaine, inquiet, regarde son baromĂštre.
« Fichu temps⊠et le baromĂštre qui descend encore. Ăa nous promet un sĂ©rieux coup de tabac ! »
(Un coup de tabac est une forte tempĂȘte en mer.)
Un message arrive :
« Faites prisonniers hommes repĂȘchĂ©s. Si impossible retrouver deux autres caisses, abandonnĂ©es. Rendez-vous au centre 3. »
Le capitaine lit et sâexclame :
« Bon, jâaime autant ça. En route pour les Indes ! »
Tintin face Ă la tempĂȘte
Pendant ce temps, Tintin et Milou luttent contre les éléments. Les vagues deviennent de plus en plus grandes.
« Nous sommes perdus, Milou ! »
Une vague gigantesque approche.
« Câest fini pour nousâŠÂ »
Ă suivreâŠ
Tintin parviendra-t-il à survivre ? La suite au prochain épisode !








